Surélévation vs extension

Esquisse, maîtrise d’ouvrage privée, Daix (21), 2025 – Le projet explore deux hypothèses d’extension d’un pavillon des années 1970 : l’une par surélévation, l’autre par agrandissement horizontal à l’arrière. Dans les deux cas, l’identité originelle de la maison est préservée. La surélévation repose sur un double principe de poupée gigogne. Les murs en ossature bois viennent s’insérer à l’intérieur des murs existants, tandis que le toit est dupliqué en conservant sa pente de 30°. Le plafond des pièces créées génère des volumes intérieurs semblables à de petites cabanes coiffées de toitures à deux pans, eux aussi à 30°. L’ensemble du volume ajouté est habillé d’un bardage en zinc à joints debout, clair et mat. L’extension horizontale, quant à elle, se veut plus pragmatique. Elle repose sur une charpente métallique sur pilotis, qui permet d’aligner le niveau du plancher sur celui du rez-de-chaussée tout en évitant un terrassement invasif. Cette solution assure également une fondation déportée, sans interférence avec celles existantes. Une terrasse orientée sud-ouest vient articuler la maison, l’extension et le jardin. Le volume est bardé de bois pré-patiné et complété par un claustra de même essence. Celui-ci referme l’espace vide sous la construction, se prolonge en garde-corps, et renouvelle ainsi l’effet de socle présent dans la maison d’origine. Enfin, ces premières esquisses ont été déclinées en plusieurs variantes afin de nourrir la réflexion des maîtres d’ouvrage.

Subscribe Scroll to Top